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Schaeffer Stands His Ground: Orfée 53 and Evocative Sound

Barbara Fox

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Abstract

At Donaueschingen in 1953, Pierre Schaeffer and Pierre Henry debuted Orfée 53, a musique concrète opera. Based on Gluck’s Orpheus and Euridice, this collaboration exhibited magnetic tape manipulation, live voice, and harpsichord. The scandalized avant-garde German listeners exemplified the ongoing controversy between the elektronische and concrète composers.

Schaeffer’s intention with Orphée 53 was to cultivate a new solfége and further his library of research in the genre of musique concrète. His objective was to stir the listener beyond the traditional score without abandoning classical forms. For Schaeffer, these sound manipulations conveyed what a natural aesthetic could not demonstrate alone.

Résumé

Schaeffer protège son territoire : Orphée 53 et la musicalité du son

A Donaueschingen, en 1953, Pierre Schaeffer et Pierre Henry créaient Orphée 1953, un opéra en musique concrète. Basé sur Orphée et Euridice de Gluck, cette collaboration présentait une manipulation de bande magnétique, voix live et clavecin. Les auditeurs allemands d’avant-garde scandalisés témoignaient de la controverse en cours entre les compositeurs de musique elektronische et concrète.

L’intention de Schaeffer avec Orphée 53 a été de cultiver un nouveau solfège et de développer sa bibliothèque de recherches en musique concrète. Son objectif était d’éveiller la curiosité de l’auditeur pour aller au-delà de la partition traditionnelle sans abandonner les formes classiques. Pour Schaeffer, ces manipulations sonores transmettaient ce qu’une esthétique naturelle ne pouvait démontrer seule.