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Writing History and Preservation

Joel Chadabe

Abstract

Histories do not exist in facts, or artifacts, or documents, or archives, or collections, or any other miscellanous items we may associate with the past. Histories are invented. Historians invent histories by telling stories. The first question a historian asks is: What story do I want to tell? And answers that question from the perspective of the present. A historian looks around, notes that something is happening, and asks: How did this come about? A historian then chooses the events, artworks, sounds that are included in the history and interprets those items as significant to the story. Where a historian’s understanding of the present exists on a continuum between specificity and generality - or put another way, between an undefined theory and a thought-out articulated theory - will determine whether the story is useful or illuminating. But to the extent that the appropriate items to include in a history do not exist, the history will be limited and our understanding of the past impaired. With the history of electronic music in mind, it is a given that the ephemeral nature of sound recordings in the early days of electronic music points to the importance and urgency of preservation. Sound recordings may not in themselves constitute electronic music histories, but they are necessary to histories. To segue, then, from general issues in writing histories to the practical bases of histories, we must agree as a community on an answer to the important question of the moment: How do we strategize and accomplish preservation?

Résumé

Ecrire l’histoire et la préservation

L’histoire n’existe pas dans les faits, dans les objets, les documents, les archives, les collections ou n’importe quels autres items divers que nous pouvons associer au passé. L’histoire est inventée. Les historiens inventent des histoire en racontant des histoires. La première question que l’historien se pose est celle-ci : Comment est-ce que cela est arrivé ? Un historien choisi alors les événements, les objets, les sons qui font partie de l’histoire et il interprète ces items qui servent à interpréter l’histoire. Là où l’historien a une compréhension du présent dans une continuité entre la spécificité et la généralité - où, pour le dire autrement, entre une théorie imprécise et une théorie réfléchie - va déterminer si l’histoire est utile ou illuminée. Dans la mesure où les items appropriées pour inclure dans une histoire n’existent pas, l’histoire sera limitée et notre compréhension du passé sera altérée. Ayant à l’esprit l’histoire de la musique électronique, il est clair que la nature éphémère des enregistrements sonores des débuts de la musique électronique indiquent l’importance et l’urgence de la préservation. Les enregistrements sonores en eux-mêmes peuvent ne pas constituer l’histoire de la musique électronique, mais ils sont nécessaires à l’histoire. Alors , à partir des questions générales en écrivant l’histoire et en considérant les bases pratiques de l’histoire, nous devons nous entendre comme communauté pour trouver une réponse à cette l’importante question : comment est-ce qu’on planifie et réalise la préservation ?

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